juillet 2008

  • Ca commence en fanfare, c’est bariolé comme un rubik’s cube, ça laisse déjà un goût sucré dans la bouche. L’année 1990, mise en scène avec tous ses stéréotypes, bons ou mauvais d’ailleurs, est l’univers que déploie Frédéric Berthes dans son (…) > Lire la suite ...
  • Dans son dernier roman « Malavita encore » (*), Tonino Benacquista lance un clin d’œil à la série « Soprano » et se demande s’il y a une vie après la Mafia. Dans « Il dolce … », Andrea Porporati se demande si faire partie de la Mafia est une (…) > Lire la suite ...
  • Comment envisager un film extrait d’une série télévisée ? Faut-il que ce dernier soit indépendant de sa matrice originelle ou doit-on admettre qu’une filiation est nécessaire entre les deux ? C’est ce type de question que l’on se pose à la (…) > Lire la suite ...
  • Mignon. « Wall-E » est purement et simplement un des films les plus mignons qui ait été réalisé ces derniers temps. Il n’y a rien de réducteur dans ce choix d’adjectif, au contraire. « Wall-E » est ce que l’on peut appeler un film charmant, qui (…) > Lire la suite ...
  • Les hôtels, comme les salles de cinéma, les aérogares, les marchés, sont des endroits où l’on croise, pour reprendre le titre d’un livre de Philippe Labro, des « gens de toutes sortes ». Des ballerines et des voleurs (« Grand hôtel »), des (…) > Lire la suite ...
  • Quand la fiction, au cinéma (ou en littérature), est au service d’une quête de sens c’est un bonheur. Même, et c’est là le paradoxe de l’art, lorsqu’elle a comme pivot le malheur et ses contraintes. Double bonheur de « Secret … » parce que la (…) > Lire la suite ...
  • Il ne suffit pas toujours d’être le fils de … pour endosser de beaux rôles dans des films intéressants. La preuve : la présence de Colin Hanks, le fils de Tom qui au même âge (31 ans) avait déjà dans sa besace d’étoile montante des personnages (…) > Lire la suite ...
  • Méfiez vous des femmes au foyer. Elles sont parfois ce qu’elles n’ont pas l’air d’être. Elles peuvent, par leur présence faussement naïve et soumise, pimenter une histoire qui, sans elles, aurait bien moins d’intérêt. Les eaux dormantes cachent (…) > Lire la suite ...
  • Il y a quelque chose de proprement incompréhensible, de presque magique avec le cinéma : le fait qu’il permette de voir, en mouvement, en vie, des personnes qui ne foulent plus le sol de cette terre. C’est une expérience mélancolique en soi, (…) > Lire la suite ...
  • Après avoir exploré les années 1970 [1] et les années 1950 [2] au travers de ces deux premières réalisations, Georges Clooney nous propulse cette fois dans les années 1930. Si dans ces deux précédents films, il avait choisit de traiter ses (…) > Lire la suite ...
  • Clichés clichés … quand ils mènent un film par le bout du nez, ils en signent l’inconsistance. Alors même que le fil qui le trame est intéressant : quelle est, de nos jours, la valeur de la notion de travail ? (*) Marc et Vincent. L’un est (…) > Lire la suite ...
  • Qu’est-ce que le pardon ? Comment fonctionne ce processus ? Quel est son cheminement, son parcours ? Ces questions restent évidement sans réponse. Parce qu’il n’y en a pas une seule, mais une infinité. Une multitude de réponses possibles au gré (…) > Lire la suite ...
  • Vouloir réaliser un film sur les reporters de guerre est un sujet plus que louable. Sauf si cette thématique est traitée de façon aguichante et divertissante, comme si ce genre de thème pouvait être appréhendé à la légère, avec en apparence le (…) > Lire la suite ...
  • Il faut croire que Sidney Lumet a fait des émules avec « Before the devil knows you’re dead ». On rencontre en effet le même type de forme fragmentée, montrant plusieurs fois le même événement vu au travers des points de vue de différents (…) > Lire la suite ...
  • Le Fatum dans un coin perdu de l’Arkansas où Shakespeare aurait pu, lui aussi, entre deux parties de pêche porter un bandana et un fusil. Deux aphorismes qui collent bien à cette histoire sombre, portée par une mise en scène sobre, de haine et (…) > Lire la suite ...
  • Il y a des films qui vous emportent. Des films qui dès la première seconde, dès la première image, vous transportent dans leur récit, dans leur univers. Vos pieds se détachent du tapis plein de la salle et vous disparaissez dans le défilement de (…) > Lire la suite ...
  • C’est peut-être la première fois dans son œuvre que Peter Greenaway traite de façon aussi directe du médium qui l’a originellement influencé : la peinture. Car si on connait surtout Greenaway comme cinéaste, on oublie parfois qu’il est avant (…) > Lire la suite ...
  • Y a-t-il une réponse qui ne soit pas "unfair" ou désabusée à la question de savoir ce que serait « Wanted » sans les noms-phares qui sonnent le rappel (le glas pour certains) des spectateurs pour qui le cinéma c’est avant tout des acteurs ? Et (…) > Lire la suite ...
  • Comment ne pas évoquer à la vision de ce film à la fois mélancolique et vigoureux les enjeux de l’effarante volonté de croissance de la Chine et son besoin quasi névrotique d’être reconnue comme une grande puissance ? Prête à sacrifier les plus (…) > Lire la suite ...
  • Les frères Wachowski, Andy et Larry, ont avec la saga « Matrix » scénographiée et mise en scène par eux, réalisé une sorte d’exploit. Tenir en haleine le public par une action trépidante et intéresser les philosophes par son hypothèse : l’homme (…) > Lire la suite ...
  • Réaliser un film sur une personne ayant réellement existé est un pari pas si évident que cela à relever. Cela pose une foule de questions quant aux choix à effectuer tant au niveau des faits que l’on décide de montrer que de la manière dont on (…) > Lire la suite ...
  • Qui a eu cette idée grandiosement folle de convoquer 35 cinéastes (dont 2 fois deux frères, les Dardenne et les Coen) au chevet non pas du cinéma mais de l’un de ses contenants, la salle de cinéma ? Gilles Jacob qui voulait ainsi fêter, urbi et (…) > Lire la suite ...
  • Ou est donc passée la cool attitude de Will Smith ? Il devrait pourtant se souvenir lui qui, dans la campagne promo de « Hancock » (dont le coût aurait pu permettre à Joachim Lafosse de réaliser au moins une dizaine de "Folie privée"…), aime (…) > Lire la suite ...
  • De Jean Becker on aime beaucoup le père Jacques (*), les 39 épisodes du feuilleton « Les saintes chéries » qu’il a mis en scène pour la télévision et ses films « L’été meurtrier », « Les enfants du marais » Un peu moins « Dialogue avec mon (…) > Lire la suite ...
  • La fadeur serait-elle une donnée génétique ? Oui s’il faut en juger d’après le livre sans saveur de Marc Levy adapté par sa sœur Lorraine avec la même absence de fumet. Mièvrerie, clichés érodent très vite l’axe de cette comédie sentimentale à (…) > Lire la suite ...
  • Après avoir vu « Estomago », on n’oubliera plus d’avoir toujours sous la main un peu de romarin pour rehausser de saveur les plats qui en manquent. De saveur, il en est beaucoup question dans ce premier film prometteur d’un jeune réalisateur (…) > Lire la suite ...
  • Les taxis ne vont pas toujours à Tobrouk (*). Ils peuvent aller dans le Sud Liban, en traversant un pays en guerre - celle de l’été 2006 qui a duré 33 jours et tué plus de mille personnes pour la plupart civiles - à la recherche d’un enfant dont (…) > Lire la suite ...
  • Dernier né du département animation de Dreamworks, « Kung-fu Panda » poursuit avec brio le processus initié avec « Shrek », proposant à nouveau un film à la fois drôle et intelligent. « Kung fu Panda » est un film drôle dans le beau sens du (…) > Lire la suite ...
  • Il est peu courant de rencontrer des films philippins sur nos écrans. Les productions de ce pays si lointain (dans tous les sens du terme) ne semblent jamais arriver jusqu’à nous, et l’on a dès lors la désagréable impression de ne pouvoir mettre (…) > Lire la suite ...
  • Helen Hunt, on l’a découverte dans un sitcom américain des années 1990 « Mad about you » mettant en scène la vie d’un couple de jeunes New-Yorkais en prise, souvent de façon comique, avec les nécessaires compromis requis par la vie quotidienne et (…) > Lire la suite ...
  • Sans vouloir, par la comparaison avec le magnifique film de Jean Renoir « Le fleuve », rendre un hommage inconsidéré au « Faro » de Salif Traoré, on peut quand même souligner une intention commune entre les deux cinéastes. Raconter à partir (…) > Lire la suite ...
  • Aucune raison ou déraison n’est à mettre dans les plateaux de la balance en faveur de la nécessité, même distractive, de voir ce film. Qui ne séduit ni par son scénario - les pensionnaires d’un collègue anglais décident de voler un Vermeer pour (…) > Lire la suite ...
  • « En Avant, Jeunesse ! » est un film qu’il faut aborder préparé, muni d’un certain recul, d’une certaine mise en condition, tant il est radical dans sa mise en scène, rigoureux à l’extrême, exposant un univers pétrifié dans une misère désincarnée (…) > Lire la suite ...
  • Au XIXème siècle les bourgeois avaient des caméristes. Octave Mirbeau en a parlé avec rosserie et intelligence dans son « Journal d’une femme de chambre », superbement adapté pour le grand écran par Luis Bunuel. Trouvant ainsi l’occasion d’offrir (…) > Lire la suite ...
  • Clive Staples Lewis, professeur de littérature à l’université d’Oxford et ami de Tolkien, a fait beaucoup pour soutenir le moral des troupes et des civils anglais durant la Seconde Guerre Mondiale. Ses chroniques radiographiques sont encore dans (…) > Lire la suite ...
  • Ce documentaire, beau et touchant, sur Maurice Pialat fait mouche. Trois fois mouche. Il incite ceux qui ne connaissent pas le cinéaste à faire sa connaissance, ceux qui l’apprécient à approfondir leur approche et ceux qui ne l’aiment pas à se (…) > Lire la suite ...
  • La séduction est chose étrange. Et son champ d’application infini. Personnages et lieux, ambiance tiraillée entre burlesque et violence, rien n’échappe, dans "In Bruges" - sauf le titre absurde dans sa traduction française "Bons baisers de (…) > Lire la suite ...
  • Ni adaptation du « Moby Dick » d’Herman Melville, ni revisitation de celui de John Huston, « Capitaine Achab » est pourtant d’une fidélité étrange et intrigante au roman. Une fidélité plus subjective qu’objective parce que son intérêt est (…) > Lire la suite ...
  • Au cours de son existence, l’être humain ne possède qu’une seule certitude : celle de sa mort. L’incertitude c’est le ou les chemins qu’il choisira d’emprunter pour mener à terme son parcours de vie. Celui de Josef est déjà bien entamé - les (…) > Lire la suite ...
  • Le dessin de la croix (et pour le spectateur le chemin de croix) par Eric et Ramsy. Après avoir travaillé à la verticale dans « La tour Montparnasse infernal », le duo d’énergumènes privilégient avec leur première réalisation l’horizontalité. (…) > Lire la suite ...