mai 2008

  • Même les cinéphiles peuvent hésiter à aller au cinéma. Un comble de l’hérésie ou une envie de garder intact le souvenir d’un film, vu et revu et qui chaque fois révèle un aspect différent de sa noblesse et sa grandeur ? L’œuvre matricielle (*), (…) > Lire la suite ...
  • « Le nouveau protocole » ou un (presque) nouveau mauvais rôle pour Clovis Cornillac. Qui a pour excuse, plus encore que circonstance atténuante, de jouer dans un film qui, lorgnant pesamment vers le thriller politique, sabote le réalisme dont (…) > Lire la suite ...
  • Gegenüber ou selon le titre français "L’un contre l’autre". Pour s’aimer en se cognant. Ou se cognant pour s’aimer. C’est le paradoxe dérangeant de ce premier film d’un jeune réalisateur allemand de moins de trente ans qui aborde ce qui serait (…) > Lire la suite ...
  • Il est rigolo le dernier Scorsese. Il colle bien à l’époque du papy-boom florissant. Toujours avide d’occuper le haut du pavé. De briller sous les feux de la rampe. Quatre ouistitis sur scène et un autre derrière la caméra. Avec même en prime (…) > Lire la suite ...
  • L’hallali. Ce film sonne l’hallali de la bonne volonté du spectateur le plus patient et le mieux disposé à accepter les scénarios les plus ridicules, les situations les plus invraisemblables et les compositions d’acteurs les plus médiocres. (…) > Lire la suite ...
  • Pour François Truffaut, « le cinéma est plus intéressant que la vie ». Ce n’est là qu’une opinion dont l’absolu a comme butée l’idée plus nuancée selon laquelle ce qui rend le cinéma intéressant c’est l’image qu’il donne de la vie. Et à cet (…) > Lire la suite ...
  • S’il est permis, parfois, de douter de la pertinence du choix des films sélectionnés pour le Festival de Cannes, il arrive aussi de trouver que non seulement leur programmation va de soi mais que le choix de la section dans laquelle ils sont (…) > Lire la suite ...
  • « Delirious » ou comment passer du délire du paparazzo appendu aux faits et gestes de la star du moment, à celui du SDF qui rêve de devenir acteur pour buter sur les minauderies et caprices d’une chanteuse à succès ? Avec en levier-atout des (…) > Lire la suite ...
  • Faut-il nécessairement avoir un avis sur tout ? Non. Faut-il nécessairement trouver une réponse aux interrogations suivantes : Indy IV est-il le film de trop ou le porte-drapeau d’une nostalgie bienvenue ? Non. Faut-il voir dans ce retour une (…) > Lire la suite ...
  • Aborder un problème contemporain et concret, qui touche de plus en plus d’individus dans leur vie quotidienne, est un défi que le cinéma relève souvent maladroitement. Parce qu’il a tendance à le traiter avec une emphase des intentions et des (…) > Lire la suite ...
  • En distribuant des films comme « Ezra », BrunBro ne choisit pas la facilité. Mais il ré-institue le cinéma dans une de ses fonctions : rendre compte de la réalité de pays lointains, mal connus et à propos desquels circulent des informations (…) > Lire la suite ...
  • Pour qui n’a pas la foi et ne connaît pas ses crises, « In memoria… » n’est pas loin du film d’horreur. Horreur feutrée certes mais horreur quand même. Celle d’une grâce spéculée, traquée à tout prix et qui filigrane à quel point la recherche de (…) > Lire la suite ...
  • Ces « Street Kings » ne sont pas, comme on aurait pu s’y attendre, des danseurs - malgré la présence du rappeur Common alias Lonnie Rashied Lynn. Ils sont des tueurs. Flics ou gangsters peu importe, la même brutalité les démange. La même (…) > Lire la suite ...
  • Comment intégrer à son histoire, celle d’une mère qui vous a fait souffrir quand vous étiez enfant ? Souffrir par son instabilité et ses démons autodestructeurs. Cette question de l’enfance taraude bien des artistes (*) qui y trouvent leur (…) > Lire la suite ...
  • Pierre Arditi, il est comme le furet de la comptine pour enfants sages. Un jour par ici, un jour par là. Ne craint-il pas à force de jouer à la fois sur les planches (*), devant les caméras de télévision (**) et sur les plateaux de cinéma (…) > Lire la suite ...
  • Un film, comme un visage, a deux profils. Suivant celui auquel on accroche, on peut le trouver intéressant ou quelconque. Ordinaire sûrement par son scénario "Resurrectin..." est (presque) intriguant par son intention. Un journaliste (…) > Lire la suite ...
  • Un prénom ne résonne que par les vibrations que lui insuffle celle qui le porte. Chez Fred Zinnemann (*) il fait écho au courage d’une jeune femme juive qui, dans les années 1930, prend fait et cause pour la résistance au mouvement nazi et à (…) > Lire la suite ...
  • Le jour du jugement dernier, s’il faut en croire la Bible, Dieu reconnaîtra les siens. A « Doomsday » c’est le cinéma qui reconnaîtra les siens. Et il est certain que cette réalisation de Neil Marshall ne transitera pas par le purgatoire avant (…) > Lire la suite ...
  • De son manoir de Torquay, au siècle dernier, la « reine du crime », Agatha Christie, proposait à ses lecteurs enthousiastes des histoires criminelles, mondaines et souvent acerbes situées dans de jolis coins de la campagne anglaise. Il y a 3 (…) > Lire la suite ...
  • Tous les chefs, les rois, les meneurs de bandes ont eu une enfance. Et une jeunesse. La littérature s’y est souvent intéressée. Plus rarement le cinéma - « Young Mr. Lincoln » de John Ford « La prise de pouvoir par Louis XIV » de Roberto (…) > Lire la suite ...
  • Pourquoi va-t-on à Vegas / Nevada ? Pour y jouer ou/et pour s’y marier. Que fait-on dans ce film : on joue et on se marie. En bonus improbables mais prévisibles comme une cerise jaune dans un martini dry : on y gagne des millions de dollars (…) > Lire la suite ...
  • La première partie de la décennie 1970 est musicalement faste. En albums qui racontent, au fil de leurs plages, une histoire. Essayant ainsi d’apporter par leurs trames narratives construites comme des livrets d’opéra une cohérence à la musique (…) > Lire la suite ...