décembre 2007

  • Qu’est-ce qui justifie la fascination éprouvée par les cinéastes - et parmi eux les plus intéressants - pour les romans du bostonien Dennis Lehane ? Ses histoires circonvolutives ? La façon sordide dont il les structure ? Ou bien encore son (…) > Lire la suite ...
  • Quand l’imaginaire du cinéma rencontre celui des contes de fées…c’est un enchantement. N’en déplaise aux fanatiques de la réalité qui tiennent ceux-ci pour des sornettes destinées aux enfants, les contes ont le pouvoir de ne pas refermer à tout (…) > Lire la suite ...
  • La parti pris (*) est risqué : supposer à la plus célèbre et la plus chaste des écrivaines anglaises du début du XIXe siècle (avant de laisser la place aux soeurs Bronte) une aventure amoureuse passionnée et contrariée, nourricière de son œuvre à (…) > Lire la suite ...
  • Cassandre, d’après la geste homérique, a l’intuition prophétique. Et connaît la souffrance de ne jamais être crue. Chez Woody Allen, Cassandre est le nom donné par deux frères à un rêve qui a la forme d’un voilier pour la possession duquel ils (…) > Lire la suite ...
  • I’m not there ou l’impitoyable combat entre « je » et les « autres », entre la sincérité d’une intention et le toc d’une réalisation, entre le foutraque et le calibré. Todd Haynes aime Rimbaud, Jean Genet et Douglas Sirk. Et quand il aime, il (…) > Lire la suite ...
  • On l’aime bien Marie Gillain. Elle sait donner vie à des rôles contrastés (« L’appât » de Bertrand Tavernier, « Le bossu » de Philippe le Broca) en jouant, avec délicatesse, d’une riche palette d’émotions (« La cena » d’Ettore Scola) C’est (…) > Lire la suite ...
  • Marguerite Duras ne pouvait écrire qu’après avoir mis en ordre son bureau. Elle était, sans le savoir, comme ces animaux qui, avant le premier rendez-vous amoureux, ont besoin de faire le ménage dans leur antre. Un peu comme si l’acte fondateur (…) > Lire la suite ...
  • Le régime nazi n’a jamais manqué d’imagination pour anémier la victoire possible des Alliés, lorsqu’il a commencé à douter de la sienne. L’opération Bernhard, classée ultra secrète, avait pour but de déstabiliser l’économie des ennemis du Reich (…) > Lire la suite ...
  • Dans la version de 1971 du livre désormais culte de Richard Matheson (*), Charlton Heston n’est pas une légende mais un « Omega man » (**) le dernier homme « normal » vivant sur terre. Il est médecin, habite en Californie, vit seul et lit le « (…) > Lire la suite ...
  • Une big city pour un bien petit film. Qui pose, au niveau de sa lisibilité éthique, deux questions qui, même si elles ne sont pas neuves, gardent toute leur pertinente actualité. Peut-on demander aux enfants de jouer n’importe quel rôle ? (*) (…) > Lire la suite ...
  • Les hommages aux pères ne manquent pas sur la toile ces derniers temps. Nicolas Philibert avec « Retour en Normandie », « Le fils de l’épicier » avec Eric Guirado et maintenant ce beau et généreux film d’Abdellatif Kechiche. Slimane est (…) > Lire la suite ...
  • Après Bette Davis, Glenda Jackson, Helen Mirren (*) qui mieux que Cate Blanchett - Tilda Swinton peut-être ? - pouvait donner de la Reine Elisabeth d’Angleterre (1533-1603) un portrait sinon subtilement du moins baroquement dessiné ? Dix ans (…) > Lire la suite ...
  • Si les images (trop) léchées, les bons sentiments et les meilleures intentions ne sont pas pour vous des gages de qualité, ce « Renard… » ne vous séduira pas. Si vous avez charge d’âmes (entre 6 et 10 ans) et que l’esprit didactique de Luc (…) > Lire la suite ...
  • Il y a de multiples façons de rendre hommage à des artistes. On peut les célébrer dans des biopics, des biofictions, des dessins animés, des récits flamboyants, des adaptations théâtrales, des captations de concerts . (*). Julie Taymor a choisi (…) > Lire la suite ...
  • Quand on aime le cinéma, on va au cinéma. Quand on respecte le cinéma, on choisit de ne pas aller voir n’importe quoi. Il est des gestes de résistance simples et faciles à poser pour conserver au 7ème art sa magie et sa puissance : bouder les (…) > Lire la suite ...
  • Le cinéma français, avec Nicolas Klotz, cesse de ronronner et de cocooner. Il refuse les dérives romanesques et la fuite dans l’illusion. En échange il propose au spectateur des hypothèses de travail et lui demande d’y réfléchir. Ses points de (…) > Lire la suite ...
  • "My blueberry nights" premier film tourné aux Etats-Unis par le réalisateur Wong Kar-Wai est une histoire d’amour simple, banale mais envoûtante. Simple : un patron de bar réveille une jeune fille à son chagrin d’amour par un baiser au goût de (…) > Lire la suite ...
  • Si la lenteur et l’absence apparente d’intrigue sont, dans l’idée que vous avez du cinéma, synonymes d’ennui, ce film n’est pas pour vous. Comme il n’a pas été du goût de la plupart des (re)censeurs de La Croisette en ce mois de mai 2007. Si la (…) > Lire la suite ...
  • Parce qu’il y a des cicatrices de l’Histoire qui peinent à se refermer, la Première Guerre Mondiale n’a jamais cessé de hanter les imaginaires. Il y a deux ans, lors de son gala annuel, CinéFemme présentait, avec le succès que l’on sait et en (…) > Lire la suite ...
  • Benoît Poelvoorde est un homme-nénuphar. Quand il joue dans un film sincère un personnage qui l’est aussi, il s’épanouit et devient formidable. Arrivant même à faire oublier des choix hasardeux (*) vraisemblablement dictés par une fébrilité (…) > Lire la suite ...
  • Les jeux virtuels qui permettent à leurs utilisateurs de vivre une autre vie dans un monde imaginaire sont les rejetons d’une longue lignée d’œuvres qui, du Neverland de Peter Pan à la plage secrète du « Five children and it » de Edith Nesbit en (…) > Lire la suite ...
  • « Summer palace », dans sa traduction française « Une jeunesse chinoise », suit avec un bel à propos le trajet de Yu Hong qui quitte son village natal pour aller étudier à Pékin et connaître avec Zhou Wei une relation amoureuse exacerbée par la (…) > Lire la suite ...