mars 2011

Elle s’appelle Prudence. Comme les héroïnes de Barbara Pym (*) avec lesquelles elle partage non seulement le côté fané, effacé du prénom mais aussi le destin de solitaire. Mais à la différence de celles-ci largement quadragénaires, elle n’a (…) > Lire la suite ...

On dit souvent qu’un bon générique définit tout un film. Si l’on suit ce critère, le générique flou des Yeux de sa mère est excellent : ses figures troubles illustrent parfaitement la confusion générale de l’intrigue. La prémisse était bonne, (…) > Lire la suite ...

The Fighter est un film sur le conflit : le combat sur le ring, l’amertume qui gangrène la famille, les pulsions qui envahissent le corps et l’esprit. Les frères rivaux, Dicky Eklund et Mickey Ward, se battent pour envahir l’écran et le (…) > Lire la suite ...

"Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" (*) dans le 2ème film, après "Il y a longtemps que je t’aime", de l’écrivain Philippe Claudel. Tout le monde. Sauf Berlusconi. Certes, il est aisé de souligner la fosse des (…) > Lire la suite ...

"Moïse où étais-tu quand vinrent les ténébres ?" (in "La ménagerie de verre" de Tennessee Williams) Où étaient les James Gray, Sidney Lumet, Arnaud Desplechin, Tsai Ming-liang, Kathryn Bigelow quand sortit sur les écrans le 5ème long (…) > Lire la suite ...

L’adaptation du roman de Kazuo Ishiguro (Editions des Deux Terres, 2006 ; Editions Gallimard Folio, 2008), ne se présentait pas comme une tâche aisée. Il s’agissait de transposer, voire de transcender, l’atmosphère de questionnement, de doutes, (…) > Lire la suite ...

Si la différence entre une énigme et un mystère réside dans le fait qu’il n’y a jamais de réponse satisfaisante qui puisse apporter solution au second signifiant alors que le premier peut trouver à se résoudre de 1.001 façons (progrès de la (…) > Lire la suite ...

Pizza, mafia. Le couple bancal du dernier Benchetrit non pas récent - le film daterait de 2008 - mais nouvellement sorti du placard-à-oubli dans lequel d’ailleurs il aurait pu tout aussi bien rester - qui lie la réalité quotidienne et bon enfant (…) > Lire la suite ...

Le dernier long-métrage de Ferzan Ozpetek (Tableau de famille, La Fenêtre d’en face), présenté à l’occasion de trois Festivals en Belgique (sold-out aux Rendez-vous du cinéma italien, soirée de clôture au Festival du cinéma méditerranéen et 3ème (…) > Lire la suite ...

“The Adjustment Bureau”, adaptation cinématographique d’une nouvelle de Philip K. Dick, possède un point de départ qui offre son lot de promesses et de potentiel. A l’inverse, ce point d’ancrage peut aussi représenter une branche fine et fragile (…) > Lire la suite ...

Premier long-métrage réalisé par les suédois Ola Simonsson et Johannes Stjarne Nilsson, " Sound of noise" exploite l’idée qu’ils avaient lancée en 2001 avec leur court-métrage expérimental "Music for one appartment and six drummers"* où des (…) > Lire la suite ...

Quel genre de spectateur êtes-vous ? Glouton, gourmand ou gourmet ? Si vous êtes du type glouton, courrez voir "Ma part...". Vous ajouterez une unité supplémentaire à votre panier de films non essentiels. Si vous êtes du type gourmand, vous (…) > Lire la suite ...

« Santiago… » est un film fascinant. Un récit à l’os dont la flamboyance doit beaucoup à son austérité. Récit qui n’est lourd que de son envie de raconter avec le froid du scalpel la prise de pouvoir par Pinochet au travers des yeux (…) > Lire la suite ...

"La permission de minuit" relate une histoire d’amitié hors du commun. Celle de Romain, 13 ans et David, 50 ans ; l’un est un ’enfant de la lune’, atteint d’une maladie génétique rare qui l’empêche de s’exposer à la lumière du jour, l’autre est (…) > Lire la suite ...

Si la seconde chance en peinture s’appelle le repentir, au cinéma elle s’appelle la projection d’un film dont on a raté la sortie (inattention, négligence, distraction, ras-le-bol devant un trop d’images ?) dans une de ces petites salles de (…) > Lire la suite ...

Jusqu’à présent on savait que la ligne droite était le chemin le plus court entre deux points. Maintenant on sait, avec ce film (*) plâtré de bonnes intentions et bétonné par des acteurs qui ont laissé toute finesse au vestiaire qu’il est aussi (…) > Lire la suite ...

Voici le quatrième film de Nigel Cole, à qui l’on doit les films « Saving Grace » (2000), "Calendar Girls" (2003) et « A lot Like Love » (« Sept ans de séduction », 2005) et dans lequel on retrouve une thématique centrale de sa filmographie, la (…) > Lire la suite ...

« Women are heroes ». Et pourquoi pas « Women are heroines « ? Quel est donc cet objet filmique mettant à la fois les femmes en visée de caméra tout en leur déniant par un qualificatif exclusivement masculin le droit à conserver leur féminité (…) > Lire la suite ...

Il y a des films que l’on aime parce qu’on les trouve beaux. Ou bons. Il y en a d’autres que l’on aime parce que tout simplement on les trouve efficaces. Droits et honnêtes, ils vont leur bonhomme de chemin en dehors des ornières du pathos, (…) > Lire la suite ...

« Avant l’aube ». Un chrono ou un psycho polar ? Un peu des deux sans doute. En effet s’il n’est pas inimportant de souligner que le prétexte à l’intrigue - un homme meurt heurté par un automobiliste en fuite - débute dans cette tranche (…) > Lire la suite ...

S’il ne faut pas, à en croire l’impertinent et sagace Michel Audiard, prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, il ne faut pas non plus considérer que les enfants sont des oies que l’on gave. De propagande et de discours (…) > Lire la suite ...

Décidément oui « Black swan » est un film parfait. Un parfait condensé des impasses, frontières vastes allant de l’invraisemblance au grotesque, auxquelles aboutit une réalisation lorsque la matière et la manière ne trouvent pas à s’épouser. (…) > Lire la suite ...

La nouvelle réalisation de Darren Aronofsky, à l’aube des Oscars, est l’un de ces films qui divisent les spectateurs et ne les laissent généralement pas indifférents. De l’ennui à l’horreur, de la grandeur à la transcendance, les sentiments sont (…) > Lire la suite ...