avril 2007

  • Quelle mouche a donc piqué Nick Cassavetes de se lancer dans cette histoire, inspirée d’un fait divers (*), mais à laquelle il a donné les couleurs grivoises et agressives qui flattent les clichés les plus répandus sur la jeunesse californienne ? (…) > Lire la suite ...
  • Loin des « Instructions aux domestiques » de Jonathan Swift - celui-là même qui a fait voyager Gulliver - qui dévoilent, avec un réjouissant humour, la lâcheté des valets et la duplicité de leur maître, « El custodio » souligne, grâce à un (…) > Lire la suite ...
  • Comment sortir de la disharmonie du triangle amoureux (femme, mari, amant) ? Comment sortir de la prévisibilité d’une histoire moultes fois rabâchée ? Une seule réponse : le recours à une idée originale qui permettrait, par une simple (…) > Lire la suite ...
  • S’obstiner à catégoriser « J’aurais voulu… » « comédie musicale » est une façon de l’amputer de sa sève complexe au profit d’une critique aisée puisque chacun sait, y compris le réalisateur, que son film ne peut en aucun cas rivaliser avec les (…) > Lire la suite ...
  • "Rien ne passe par la parole".. le réalisateur avoue qu’il décrit une histoire avec des images et des sons. Ne dit-on pas que "le regard est, dans tout pays, un langage". Il raconte le parcours d’un jeune homme fermier en Flandres, amoureux (…) > Lire la suite ...
  • « Le prix à payer » est un film qui, en miroir à la délicatesse de son accroche publicitaire, « Pas de fric, pas de cul » donne à l’esprit français cette épaisseur de gauloiserie et de gaudriole prisée de ceux qui ont le rire aisément spontané et (…) > Lire la suite ...
  • Anna M. Après Anna 0., célèbre pour avoir été la première patiente de l’histoire de la psychanalyse. (*) Un sentiment les rapproche : le désir. Sous sa forme inhibante pour l’une (Anna O), sous sa forme délirante pour l’autre (Anna M ou en (…) > Lire la suite ...
  • Il ne faut pas avoir l’âge de Phèdre pour « être tout entière à sa proie attachée ». C’est le début des vacances dans une petite ville du Sud de la France. Des garçons qui s’ennuient taquinent des filles, elles aussi désœuvrées. Parmi (…) > Lire la suite ...
  • On dit d’un bon pianiste, qu’il a le toucher délicat. On dit d’une bonne bran…, qu’elle a le toucher doux. Dans les deux cas, avoir le bon coup de main articulé à une souplesse vaillante du poignet aide au succès de l’entreprise. C’est ce que (…) > Lire la suite ...
  • Diantre quel homme ce Dieudre ! Cinéaste et professeur d’esthétique cinématographique à la Femis, érudit et fou de musique classique, innovateur et sentencieux, il filme ce qui l’intéresse, et uniquement ce qui l’intéresse et le questionne, avec (…) > Lire la suite ...
  • Voilà un film dont la fin rassurera Woody Allen, lui qui dans « Manhattan » rappelle, qu’enfant, il était atterré à l’idée que le soleil mourrait un jour. En 2057, une mission spatiale est envoyée dans l’espace pour ranimer un astre moribond. (…) > Lire la suite ...
  • D’entrée de titre, le la est donné. Il sera chromatique et nuancé. Ni tout à fait bleu ni tout à fait noir. Ni tout à fait clair ni tout à fait obscur. Jorge ne veut pas devenir, comme son père, gardien d’immeuble. La vie en décidera autrement. (…) > Lire la suite ...
  • Il y a un point commun entre Walter Scott et Niels Arestrup : une imagination dont l’ossature est plus romanesque que crédible. Les coulisses du pouvoir ont toujours séduit. Parce qu’on les suppose fertiles en mystères, en secrets, en (…) > Lire la suite ...
  • Conquise par la générosité et l’intelligence des propos tenus par le réalisateur, lors de l’entretien (*) qu’il nous a accordé, au moment de la sortie de son film « Goodbye … », on est à tout le moins perplexe devant la mise en images de ces (…) > Lire la suite ...
  • Zhang Yimou, le réalisateur du film "Curse of the golden flower" est le Cécil B. de Mille chinois. Il a décidé de nous en mettre plein la vue. Le film est inspiré de l’histoire chinoise médiévale. En 928, dans les dernières années de la dynastie (…) > Lire la suite ...
  • « Red road » est une traversée éprouvante souvent, abrasive parfois, au plus profond de la détresse d’un deuil qui ne se fait pas. Une jeune femme, à l’allure androgyne de Patti Smith, observe derrière des écrans de télévision d’une société de (…) > Lire la suite ...
  • Il y a des films que l’on a envie d’élaguer afin de leur redonner une essentialité. Sabina mène une vie sans problème. Elle aime et elle est aimée. A la mort de ses parents concomitante à un début de grossesse, elle se met à avoir des (…) > Lire la suite ...
  • Comment s’accommoder de la tristesse inhérente à la condition humaine ? A chacun son remède. Pour Montaigne, il n’y a pas de chagrin qui résistait à une heure de (bonne) lecture. Pour d’autres, plus modestes dans leur exigence mais tout aussi (…) > Lire la suite ...