mars 2006

  • La grande Histoire n’est jamais innocente. Parce qu’elle sert de toile de fond obligée aux petites histoires de chacune. C’est ce que découvraient les adolescents chiliens du beau film « Machuca » de Andres Wood. Et c’est ce que va découvrir dans (…) > Lire la suite ...
  • Que de chemin parcouru en 60 ans depuis le V for Victory d’une Angleterre churchillienne soucieuse de bouter le fascisme hors d’Europe et le V for Vendetta d’un anonyme masqué prêt à tout pour empêcher Londres de tomber sous la coupe dictatoriale (…) > Lire la suite ...
  • Après avoir été un obsessionnel trousseur de jupons, Casanova, désargenté, oublié de beaucoup et ridiculisé par certains, est recueilli par le comte Walstein en son château de Dux. Il y mourra en 1798 après avoir écrit, dans un français (…) > Lire la suite ...
  • Ils sont 4 comme les Mousquetaires. Et comme eux ils nous reviennent, non pas vingt mais 4 ans après leurs premières aventures. Sid le paresseux, Manny le mammouth, Diego le tigre, lorsqu’ils découvrent que la fonte des glaces menacent leur (…) > Lire la suite ...
  • Quel est le sujet de ce film réalisé avec un sens de la construction qui fait penser à du Mondrian ? Est-ce l’évocation d’un fait divers sordide (4 membres d’un même famille tués pour moins de 50 dollars), la mise en perspective de 2 criminels (…) > Lire la suite ...
  • Voilà un film magnifiquement humain. Il est ce que nous devrions tous être devant la différence de l’autre : tolérants, soucieux de comprendre pour mieux accepter et respecter le fait que chacun tisse avec le monde une relation langagière qui lui (…) > Lire la suite ...
  • La philosophe Elisabeth de Fontenay, dans son œuvre phare « Le silence des bêtes », établit un parallèle entre l’énigme de l’animalité et celle de l’humanité. Herzog se pose lui aussi des questions sur ces 2 natures, à la fois proches et (…) > Lire la suite ...
  • Il n’est pas fréquent de sortir d’une salle de cinéma heureuse, apaisée et en même temps étrangement mélancolique. Tout simplement à cause d’un film qui, à mi-chemin entre le documentaire et la fable, évoque la tendresse que se porte une famille (…) > Lire la suite ...
  • On devrait plus souvent suivre ses envies cinématographiques même si aucune critique ou bouche-à-oreille ne semble les justifier. C’est ce que je me disais en regardant ce petit film sorti un peu à la sauvette et qui se révèle au bout du compte (…) > Lire la suite ...
  • Chabrol, depuis près de 50 ans, dresse une image plus amère qu’amène de la France et de sa bourgeoisie petite, moyenne ou grande. Il a souvent accordé une place de choix aux annales judiciaires de son pays (« Violette Nozières » « Landru », « (…) > Lire la suite ...
  • Les raisons de vous asseoir dans un des fauteuils proposés par Thompson ne manquent pas. Des dialogues écrits, bien portés en bouche par une pléiade de vedettes jouant juste et naturel. Une trame narrative entremêlant avec équilibre des captures (…) > Lire la suite ...
  • Comme toujours chez Malik (« The red line ») l’ampleur et la beauté de ses entrées en pellicule font frissonner. Découvrir la nature de la Virginie en 1607 en compagnie de sa caméra est aussi magique que d’entendre l’ ouverture d’un opéra de (…) > Lire la suite ...
  • Il était une fois en 1997 un livre « Memoirs of a geisha » d’Arthur Golden qui attire très vite l’attention d’Hollywood (Spike Jonze, Spielberg, Kimberley Peirce). Finalement sa réalisation échoira au réalisateur du virevoltant « Chicago » Rob (…) > Lire la suite ...
  • Par son tempo syncopé qui rappelle le « Traffic » de Soderbergh dont Gaghan était le scénariste, « Syriana » ressemble à une partition de modern jazz qui ne prend de l’éclat et du sens qu’à la fin de son exécution. Quelles relations existe-t-il (…) > Lire la suite ...
  • Si l’on transposait à la cinématographie la distinction littéraire qui oppose, quant à la manière d’écrire, les stendhaliens aux flaubertiens, il ne fait aucun doute que « Le pont des arts » appartiendrait à la seconde catégorie tant ce film (…) > Lire la suite ...