février 2011

  • Biutiful ou Piutiful ? Beau ou pitoyable ? That’s the question. Que sera amené à se poser tout spectateur face à ce déluge mélodramatique charriant, avec une balourdise qui étonne de la part d’un réalisateur que l’on a connu plus subtil, les (…) > Lire la suite ...
  • Tout le monde n’a pas un destin. Tout le monde n’a pas rendez-vous avec l’Histoire. La plupart d’entre nous se contentent de vivre (ou de survivre) en fonction de ses capacités (défauts et qualités mêlés) et de ses peurs. C’est sans doute (…) > Lire la suite ...
  • Benvenuti al Sud est une comédie pétillante qui déconstruit tous les clichés sur le Nord et le Sud : dans l’Italie à l’envers le pauvre Alberto, directeur d’un petit bureau de poste, fait tout pour se faire muter à Milan, la capitale du Nord. Il (…) > Lire la suite ...
  • Si tous les cinéastes sont des conteurs, ils ont le pouvoir d’arracher au temps des histoires, des expériences, des aventures, Raoul Ruiz en est un. Et des plus fascinants. Avec « Mystères … » il renoue avec une tradition littéraire du XIXème (…) > Lire la suite ...
  • Jean-Louis Joubert, au début des années 1960 à Paris, décide à 45 ans (pauvre Luchini qui en fait et en a au moins 15 de plus …) de jeter sa gourme. Et pas n’importe laquelle. Sa gourme de bourgeois, agent de change dans les beaux quartiers, (…) > Lire la suite ...
  • Du cran (grit en anglais) au courage, le chemin est incertain, semé d’embûches et exigeant. Fait de persévérance, de sang-froid, de brutalité parfois. Et surtout de confiance en soi, en sa « mission » et en ses partenaires. C’est ce (…) > Lire la suite ...
  • Il en est des films comme des pots de confiture. Ils peuvent être industriels, artisanaux ou mieux encore faits maison. Avec « Last night », s’il est évident que la dernière catégorie est à exclure - nous ne sommes pas dans un film dit d’auteur (…) > Lire la suite ...
  • Peut-on avoir d’ « Armadillo » une idée claire ? De celle qui entraîne une conviction totale et définitive. Ou est-il un de ces films, trop nombreux, aux contours indéfinis. Qui laissent une impression de flottaison hésitant entre scepticisme (…) > Lire la suite ...
  • Que voilà un film drôlement bien troussé Apportant un démenti « historique » aux propos d’Eric Zemmour, condamné récemment par le tribunal correctionnel de Paris, selon lesquels « la plupart des trafiquants sont des Noirs et des Arabes ». (…) > Lire la suite ...
  • Le jeune réalisateur Saverio Costanzo prend le risque, avec son troisième long métrage, d’adapter pour le cinéma le roman de Paolo Giordano (*). Comme il arrive souvent, bien que l’écrivain ait participé à l’écriture du scénario, certains (…) > Lire la suite ...
  • Mieux ou pire qu’un pressentiment, une certitude. Celle de savoir que même un dé à coudre serait trop grand pour contenir le manque d’originalité de « Sex friends », son abyssale absence d’acuité psychologique et sa conventionnalité formelle. (…) > Lire la suite ...
  • 4 syllabes dont 3 demandent, pour être prononcées, aux lèvres de se rapprocher. Pour finir par se rejoindre et former avec une apparente et malicieuse insouciance une invitation au baiser. Pas étonnant dès lors qu’elles soient devenues, (…) > Lire la suite ...
  • Que voilà un film d’une insolente particularité. Délibérément délivré des fondamentaux du cinéma : pas de narration, pas d’acteurs, pas de techniciens, pas de musique. Juste un espace sonore composé de 5 fréquences et un seul décor. Celui (…) > Lire la suite ...
  • Après un premier film acclamé, « Et toi t’es sur qui ? » , qui se penchait sur la sexualité des adolescents, Lola Doillon (fille de Jacques Doillon) revient avec une oeuvre ancrée dans le monde des adultes cette fois-ci. Alors qu’elle s’apprête (…) > Lire la suite ...
  • Y a-t-il un point commun entre Kant le philosophe et Desproges l’humoriste ? Oui. Le goût des questions. Aux « que puis-je connaître ? », « que puis-je faire ? », « que puis-je espérer ? » du premier (*) répond le « puis-je rire de tout ? » (…) > Lire la suite ...
  • Voilà un film comme on les aime. Humble et sensible. Simple et touchant. S’effaçant devant la réalité d’une intrigue à hauteur humaine - Angèle souhait récupérer la garde de son fils après sa sortie de prison. Comment peut-elle se prouver (…) > Lire la suite ...
  • Au commencement était le vide. Vide dans lequel se jette, pour des raisons que nous ne connaîtrons pas, une jeune fille. Image d’une chute, d’un attrait pour le vertige qui impressionne inexplicablement Euny, « The housemaid » et l’une (…) > Lire la suite ...
  • Ne pas confondre « Shahada » et « Shabadabada ». Dans ce premier film d’un jeune vingtenaire né en Allemagne de parents afghans réfugiés, il y a peu de place pour la légèreté. Le propos est grave et la mise en scène empreinte d’un manque de (…) > Lire la suite ...