mai 2007

  • Dans la prière bien connue de notre monde occidental, « Le Notre Père », il est demandé à Dieu de nous donner notre pain quotidien. Dans les documentaires (*) sortis sur nos écrans ces derniers mois, il nous est proposé de réfléchir au prix que (…) > Lire la suite ...
  • Voilà un film charmant et agréablement tonique qui plaira à tous ceux et celles qui refusent de croire que tomber en amour demande d’être beau, en bonne santé et dans la verdeur de l’âge. Dans son délicieux « La femme coquelicot », Nicole (…) > Lire la suite ...
  • Il arrive au cinéma de nous ouvrir à la complexité de l’Histoire. Mission délicate car elle demande de garder, lorsqu’elle s’inscrit dans la geste d’une époque, un équilibre entre la volonté de témoigner (qui demande rigueur et cohérence) et le (…) > Lire la suite ...
  • Comment rendre acceptable l’inacceptable ? Accompagner la transformation de l’inadmissible (la mort d’un enfant) en possible admissible tel est l’enjeu grave et douloureux de ce film dans lequel on a rarement vu une Catherine Deneuve aussi perdue (…) > Lire la suite ...
  • Il y a des coups d’essai qui sont des coups réussis. Au fait, quel est le nom du Saint qui permet de transformer, en succès, la réalisation d’un premier film et de lui faire obtenir, au Festival de Sundance, le prix spécial du jury et le prix de (…) > Lire la suite ...
  • Il y a des moments de cinéma magiques. Parce qu’ils induisent, au plus profond de vous, des ondes de quiétude. Parce qu’ils vous rendent plein de gratitude à l’égard des cinéastes, du moins aux meilleurs d’entre eux, d’avoir compris, comme Pessoa (…) > Lire la suite ...
  • Chez Christophe Honoré, le kitsch de la comédie musicale le cède à l’irrévérencieux. On fume, on lit ( John Slater, Adam Thirlwell, Hervé Guibert...), on se revendique romantique et on n’hésite pas à s’avouer, dans la relation amoureuse, (…) > Lire la suite ...
  • Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film au Festival de Cannes, Mathieu Amalric a posé la question qui, selon la réponse que chacun y apporte, donne ou dénie au « Scaphandre… » son sens et sa dignité : suis-je un escroc (…) > Lire la suite ...
  • Il doit exister, en Russe, une expression proche de notre national « te veel is te veel ». Même si elle est tirée d’un fait divers relaté par le journal Komsomolskaya Pravda , l’histoire de Vanya est tellement grandiloquente qu’elle aboutit à (…) > Lire la suite ...
  • Il n’y a rien d’extraordinaire pour un fils à adopter le métier du père. Ce qui est, par contre, plus exceptionnel est de porter, sur les fronts baptismaux de son entrée dans le monde du 7ème art, un projet que son géniteur souhaitait adapter à (…) > Lire la suite ...
  • Le prénom comme boussole d’orientation de vie. Gogol naît à New-York de parents bengalis qui ont choisi l’exil. Il lui faudra vivre bien des événements (dramatiques, symboliques ou subjectivement significatifs) avant d’accepter son prénom (…) > Lire la suite ...
  • Le cinéma entretient avec la mémoire d’intéressants rapports. Tantôt il permet de se réjouir d’en avoir en établissant d’(im)pertinents parallèles entre deux films, tantôt il excuse d’en être dépourvu puisqu’il repasse le même plat endéans la (…) > Lire la suite ...
  • Le quotidien, c’est bien connu, ça use. Doit-on en déduire, que pour continuer à s’aimer, les hommes et les femmes doivent vivre séparés les uns des autres ? Elle et Lui (n’ayant pas de prénoms, ils peuvent mieux incarner, chacun, l’universel (…) > Lire la suite ...
  • « La chambre des officiers » de François Dupeyron avait convaincu par son approche profondément humaine des douleurs physiques et morales encourues par ceux qui sont revenus de la Première Guerre Mondiale « la gueule cassée ». « Les fragments… (…) > Lire la suite ...
  • La Chine est-elle en train de vendre son âme ? Ou est-elle, comme un Phénix, en train de naître de ses cendres ? En mai 2005, Zhang-Ke était à Flagey pour présenter ce qui était, à l’époque, son dernier film « Shije - the world ». Le regard (…) > Lire la suite ...
  • Cadeau empoisonné que ce film à la veille de la Fête des Mères. Parce qu’il est le portrait d’une mère calcinée par une pulsion fusionnelle pour son garçon qu’elle refuse de voir grandir. Cadeau fantastique que la prestation exceptionnelle de (…) > Lire la suite ...
  • Bien loin d’un cinéma qui tend à évacuer le sens de sa mise en scène au profit d’un seul effet spectaculaire et médiatique, ce film, le deuxième long métrage de fiction de Grisebach, est le fruit d’un travail précis, minutieux sur une sensation, (…) > Lire la suite ...
  • Il y a trois choses qui font d’un film une matière vivante. Son élaboration mentale par un scénariste, sa mise en images par un cinéaste et sa projection devant un public. A chacun de ces stades, le film vibre des énergies du travail personnel (…) > Lire la suite ...
  • Du cabotinage considéré comme une forme de beaux-arts. Plus encore que l’intrigue, wagnériennement ficelée entre deux genres souvent connectés : le thriller et le film de prétoire, ce qui agace c’est le face-à-face entre un vieux loup de la (…) > Lire la suite ...
  • Rares sont les films qui savent, grâce à la parole de l’autre, ouvrir un espace au sein duquel le spectateur peut, s’il le souhaite, et à son rythme, se glisser et autoriser de ce fait, par une sorte de métonymie cinématographique, un déplacement (…) > Lire la suite ...
  • Que serait le cinéma sans l’envie du spectateur de s’y projeter ou d’y voir autre chose qu’un enchaînement d’images (et de sons) dans le but de faire histoire ? Il y a des films "ascensionnels" qui, parce qu’ils sont des incarnations (…) > Lire la suite ...
  • La « savate » mène à tout. La preuve, Magaly Richard-Serrano, avant de devenir cinéaste, a été deux fois championne de cette forme de boxe qui allie à la stratégie d’anticipation du mouvement une mécanique rigoureuse du déplacement. C’est sans (…) > Lire la suite ...
  • Après le documentaire consacré à son épouse, Simone, et diffusé en février 2006 sur la première chaîne de la RTBF, après la biographie, dont l’aspect romancé n’exclut en rien l’authenticité du récit, « Le don de Mala Léa » (*) que lui a consacré (…) > Lire la suite ...
  • Il y a des films, comme il y a des princes, charmants. Ils séduisent, sans vraiment le vouloir, par leur gentillesse, leur convivialité et leur évidence premier degré. Déjà dans son premier scénario « Alors heureux ? » mis en scène par Claude (…) > Lire la suite ...
  • Au Sud de la botte italienne, la plus célèbre des Casa Nostra est celle de la mafia. Au Nord de la péninsule, elle est le miroir d’une ville, Milan, et de son mode de vie, qui sous des apparences plus classieuses, décline la même chaîne de (…) > Lire la suite ...