VALLANZASCA - L’ANGE DU MAL

Vallanzasca - L’ange du mal , est l’histoire vraie d’un bandit italien pendant les années de plomb.

Renato Vallanzasca, condamné à 290 ans de prison, est un criminel, un kidnappeur et un assassin, mais il est aussi beau, fascinant.

L’interprétation de Kim Rossi Stuart est remarquable – ses origines romaines ne lui empêchent pas de s’exprimer dans un dialecte milanais presque parfait – mais, hélas, cela ne suffit pas à masquer les fautes d’une mise en scène qui tourne en rond.

Michele Placido ( Romanzo criminale ) construit, autour de lui et de son personnage, une trame policière dynamique. Un gangstory avec tous les ingrédients nécessaires pour en faire un film à couper le souffle.

On aurait parfois l’impression de se retrouver dans la prison de Jacques Audiard*, mais cette sensation s’estompe rapidement.

Ce réalisateur a certainement une qualité indéniable : une capacité à surprendre dans la réalité les aspects le plus flamboyants et superficiels.

Derrière le vernis séduisant de ses films, se cache, (sans devoir la chercher trop loin) une non-volonté de sonder la vérité tout en faisant preuve d’une capacité magistrale à susciter la polémique et à utiliser l’histoire à des fins purement narcissiques.

Le beau René nous entraine dans une histoire où « rythme » est le mot d’ordre. Quand la lumière envahit la salle on est étourdi par les images, les sons, l’effervescence d’une histoire extraordinaire qui aurait pu être celle d’un super(anti)héros quelconque. 

Dans la mesure où il n’y a pas de meilleure publicité pour une production que la polémique qu’elle suscite, alors pourquoi ne pas utiliser la biographie d’un gangster, qui ne comporte pas trop d’implications politiques, mais surfe sur la vague de l’après « Romanzo criminale ». ( Lucia )

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* Un prophète de Jacques Audiard