Carole Bouquet, Julie Depardieu
Le libre échange est considéré par certains économistes comme une des causes essentielles de la dérégulation des marchés. Et des secousses financières qui font dangereusement hoqueter notre XXIème siècle débutant.
Maintenant il sera considéré par les cinéphiles comme un exemple-type (un trope) du film à éviter.
Moins parce qu’il est grossier et vulgaire (quoique …) que parce qu’il est à l’entame d’un nouveau genre cinoché-tographique : le long métrage serpillière.
Paillasson sur lequel on regrette de voir Carole Bouquet et Julie Depardieu (*) y laisser pour l’une son élégance classieuse et distante (**) et pour l’autre sa folie douce et tendre.
Souhaitons que vous n’ayiez pas envie d’aller y frotter vos godillots ou vos escarpins.
Si répondre au plaisir de s’engoncer dans une salle de cinéma, par ces temps de grands frimas, devient trop tentant, il y a tant de films non avilissants pour satisfaire à cette envie.
Notamment le dernier Mike Leigh « Another year ». Ou encore « Nostalgia de la luz » de Patricio Guzman. (mca)
(*) surjouer respectivement l’escort-girl de luxe et la provinciale nunuche. Toutes deux prises au piège d’un invraisemblable complot-chantage au sein de la Commission Européenne .... rien que ça !
(**) qu’Isabelle Huppert, dans un rôle +/- identique dans "Sans queue ni tête" de Jeanne Labrune n’avait pas perdue.