Meg Ryan, Selma Blair, Antonio Banderas, Colin Hanks
Il ne suffit pas toujours d’être le fils de … pour endosser de beaux rôles dans des films intéressants.
La preuve : la présence de Colin Hanks, le fils de Tom qui au même âge (31 ans) avait déjà dans sa besace d’étoile montante des personnages légers mais charmeurs (« Splash », « Big »), dans une réalisation dont on ne sait si elle se distingue par son inconsistance, sa médiocrité ou sa vulgarité. Dont l’affiche assume, sans humour, la prosaïque épaisseur ...
Henry, enquêteur au FBI, se voit chargé d’une mission délicate : démasquer le chef d’un gang de voleurs d’œuvres d’art qui se trouve être le nouvel amant de sa mère.
Il y a des comédies qui vous élèvent, d’autres qui vous font rire de bon cœur, d’autres encore qui vous mettent de bonne humeur.
Celle-ci vous abaisse, vous apitoie et vous attriste. En raison notamment de la lourdeur des prestations de Meg Ryan et d’Antonio Banderas dont il ne reste de la fraîcheur de l’une et du rayonnement érotique - qu’Almodovar avait su bellement capter (*) - de l’autre que d’agaçantes mômeries.
Les faisant ressembler à des momies, des caricatures d’eux-mêmes, des has been alors que l’âge de la retraite est encore loin.
« My mom’s… » n’est pas un « feel good movie ».
Il est un « feel sad movie » (m.c.a)
(*) « La ley del deseo », « Atame », « Matador ».