FOLLES DE JOIE

Beatrice (Valeria Bruni Tedeschi) est une femme bavarde, mythomane et au comportement excessif. Donatella (Michaela Ramazzotti) est une jeune femme fragile. Les deux ont un passé douloureux.

Débute entre elles une relation d’amitié forte au beau milieu d’une institution pour patientes sujettes à des troubles mentaux. Une après-midi, elles décident de s’enfuir et de tout oser par amour, prêtes à trouver le bonheur.

Présenté à la quinzaine de réalisateurs au Festival de Cannes, « La pazza gioia » (« Folles de Joie » en français) est le 11e long-métrage de Paolo Virzì.

Le réalisateur avec sa maitrise de la caméra nous entraine dans un grand tourbillon plein d’air frais dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde. On suit ces Thelma et Louise à l’italienne dans leur road-trip en un pays gorgé de soleil.

Valeria Bruni Tedeschi divinement dirigée nous livre une prestation rayonnante et aigre-douce.

Le réalisateur arrive à capturer la sensibilité de deux femmes aux antipodes, leur grâce et leur humanité. Folles, sans doute, mais aussi pleine de vie et folles de joie car, au fond, ’dans un monde fou, seuls les fous sont sains d’esprit’ [1]...

(Lucia)