RED RIDING HOOD

Joli décor, jolis acteurs, jolie musique. Ceux qui l’ont vu se souviendront un peu (beaucoup) de Twilight(*).

Dans Red Riding Hood ( Le Chaperon rouge ), Catherine Hardwicke retrouve son Vancouver chéri pour le plus grand plaisir de nos yeux (et presque uniquement de nos yeux).

Un adjectif résume le film : efficace. Le scénario est bien (voire un peu trop) ficelé, le suspense s’installe à intervalles réguliers, les acteurs sont compétents (mais il ne faut pas trop leur en demander non plus), et la violence n’est pas gratuite (fans d’épouvante, passez votre chemin !). La réalisatrice surfe (encore une fois) sur la vague rentable du fantastique « mainstream ». Red riding Hood , jumeau de Twilight (le côté « culte » en moins), devrait plaire au même type de public.

Une lueur d’espoir inonde pourtant le début du film, pour ensuite se perdre dans les ténèbres (aussi sombres que le pelage du loup) : l’héroïne (Amanda Seyfried), qui à première vue porte le drapeau de l’émancipation féminine, utilisera au final les armes du « système » qui voulait l’écraser afin de perpétuer son héritage d’intolérance.

Le film n’est donc pas très original (et peut-être « moralement » douteux), mais on ne s’ennuie pas une minute et nos yeux sortent ravis de la salle. Que demander de plus ? Un film pour spectateurs en quête de divertissement, et capables de faire la part des choses.  (Aurélie Waeterinckx)

(*) Réalisé par Catherine Hardwicke elle-même.