Matt Damon, Scarlett Johansson, Thomas Haden Church, Elle Fanning ...
Depuis le décès de sa femme six mois auparavant, Benjamin Mee élève seul ses deux jeunes enfants, Dylan (Colin Ford, reprenant goût à la vie devant le charme incontestable d’Elle Fanning) et Rosie (Elizabeth Jones, une petite révélation en elle-même). Dans l’espoir de redonner un nouveau souffle à leur vie à tous, il prend un nouveau départ en lâchant son travail de journaliste et en investissant dans une immense propriété qui abrite un zoo délabré. Malgré un manque de moyens et de temps, la famille, aidée d’une fine équipe de soutien attachée au Rosemoor Animal Park, s’embarque pourtant dans une grande aventure.
Entre les deuils à faire pour chacun et l’enthousiasme renaissant provoqué par un projet de cette envergure, la reconstruction sera aussi bien concrète que métaphorique.
Après Vanilla Sky (2001) et Rencontres à Elizabethtown (2005), Cameron Crowe renoue avec une histoire populaire teintée de sentimentalisme. Basé sur les mémoires de Benjamin Mee himself, ce film sans trop de vagues abrite son lots de hauts (le plaisir apparent que prend Matt Damon à savourer un rôle d’homme simple en proie aux épreuves de la vie) et de bas (les péripéties liées au zoo, parfois maladroites).
Un film simple comportant des moments savoureux autour de l’amour des êtres et des risques à prendre pour avoir la chance d’entrevoir un futur vibrant, en allant souvent à l’encontre de toute rationnalité. Une atmosphère de douceur communautaire qui sonne comme un chocolat chaud réconfortant dans les jours froids d’hiver. A déguster sans culpabilité en cas de besoin de légereté et de reconnexion au sentiment rassurant de l’osmose familiale.
(Ariane Jauniaux)