LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE

Allan Karlsson se
retrouve dans une maison de retraite après une vie bien remplie. Toujours en
très bonne santé et l’esprit alerte, Allan s’ennuie dans ce nouveau quotidien,
et les journées lui paraissent bien mornes. Le jour de son centième
anniversaire, il décide de prendre la poudre d’escampette et disparaît sans
laisser de traces. Il s’embarque alors pour un voyage rocambolesque émaillé de
rencontres originales et de péripéties hautes en couleurs. Mi-idiot, mi-génie,
Allan aborde la vie avec un détachement et une placidité inoxydables qui confèrent à son humour ignifugé un ton pince sans rire, quelles que soient les circonstances.
Maniant la dynamite comme d’autres jouent aux billes, Allan révèlera aux
complices de sa nouvelle aventure, tous les grands évènements de l’Histoire
dans lesquels il a joué un rôle clé. De la guerre civile espagnole à la guerre
froide, en passant par l’invention de la bombe atomique, Allan a marqué tous
les grands faits du 20ème siècle de manière explosive, et il les
revisite avec autant d’ingénuité que de virtuosité.

Adapté d’un roman
suédois à succès écrit par Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter
son anniversaire conte l’échappée belle de personnages autant improbables
qu’hilarants. À ce récit vient se greffer, avec dérision, l’histoire d’une vie centenaire
et volcanique qui a concouru à tous événements inflammables du siècle passé. L’histoire
est aussi tordue que le sont tous les personnages qui forment la joyeuse
équipée réunie autour d’Allan, et use du comique de situation avec un flegme
inébranlable. Malheureusement le procédé narratif, qui repose sur la
répétition, en devient lassant au bout de 90 minutes, et donne l’impression que
le film a été tiré en longueur pour coller au plus près au récit du livre dont
il s’est inspiré.

(Christie Huysmans)