Bof ...

INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL

Steven Spielberg (USA 2008 - distributeur : Upi)

Cate Blanchett, Harrison Ford, Shia Labeouf

121 min.
21 mai 2008
INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL

Faut-il nécessairement avoir un avis sur tout ?
Non.

Faut-il nécessairement trouver une réponse aux interrogations suivantes : Indy IV est-il le film de trop ou le porte-drapeau d’une nostalgie bienvenue ?
Non.

Faut-il voir dans ce retour une espérance de manne aux œufs d’or ?
Peut-être.

Faut-il voir dans ce revival de l’homme-au-fouet (sans être ni Zorro ni le Père Fouettard ni la baronne Domina ...) une envie d’acteur de revenir sur le devant d’une scène qui n’a plus fait appel à lui pour des rôles d’envergure depuis bien longtemps - « Air force one » de Wolfgang Petersen en 1997 ou « What lies beneath » de Robert Zemeckis en 2001 ?
Sans doute.

Faut-il bouder le film ?
Sûrement pas.

Faut-il le recommander ?
Oui. A tous ceux et celles qui aiment les clins d’œil cinématographiques - Cate Blanchett en méchante russe comme du temps de James Bond dans "From Russia with love", des motos chevauchées à la Marlon Brando, des rencontres du 3ème type ….

Aux autres, il faut plutôt conseiller le choc de la découverte avec le premier opus « Raiders of the Ark » en 1981 tiré de l’imagination fertile de George Lukas qui avait envie de donner le prénom de son chien à un héros qui allie neurones, nonchalance, tempérament soupe au lait et sens aigu de l’aventure.

Finalement cette première moitié de l’année 2008 aura été l’occasion de ressortir des placards des icônes qui se veulent toujours dans le coup. Cohn Bendit pour redonner à mai 68 sa place dans l’Histoire, Mike Tyson (*) qui a découvert en prison qu’il aimait lire Kant (oups !), et Harrison Ford pour assurer, la main sur le cœur, qu’il a réalisé lui-même ( !) la plupart des cascades.

Est-ce suffisant pour les croire ?
Est-ce suffisant pour les dépoussiérer ?

A vous de décider. (m.c.a)

(*) Revenu sous les feux de l’actualité grâce au documentaire, présenté à Cannes, de James Toback - le réalisateur/scénariste de « Fingers » (avec un magnifique Harvey Keitel) le film qui a inspiré le « De battre mon cœur s’est arrêté » de Jacques Audiard.