Aux jours qui viennent

Nice, de nos jours.
Laura (Zita Hanrot), maman solo, essaye de se reconstruire après une relation faite de violence et d’emprise avec Joachim ( Bastien Bouillon), le père de sa fille Lou ( Maya Hirsbein). Elle mène une vie équilibrée avec sa fille, en apparence tranquille.
La mère de Joachim (Marianne Basler) n’est pas tout à fait neutre dans la dépendance de Joachim aux drogues : enfant livré à lui même, avec une mère faisant plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, il a développé une angoisse d’abandon omni présente. Il entretient une relation teintée de passion sur un fond pervers avec Shirine (Alexia Chardard).
Suite à une consommation excessive de drogue, en occurrence cette fois-ci, l’héroïne, Joachim rentre dans un délire paranoïaque. Séquestrée, Shirine tente de s’enfuir, tombe du 2ème étage, réussit à fuir et se réfugie chez Laura. Les deux femmes vont se soutenir face aux délires de cet homme qui peut devenir imprévisible. Le suspens est bien au rendez-vous.

Une fin de film où tout est encore possible : le chemin vers un sevrage pour Joachim ou un chemin vers l’autodestruction.

Personnellement, j’ai été très touchée par le jeu des acteurs..et Lou est merveilleuse de spontanéité et de vérité. Un premier long métrage réalisé par Nathalie Najem avec une très belle description d’une descente aux enfers due à la drogue et du chemin pour sortir de cet enfermement pour l’entourage proche.

Un film que je recommande vivement !

Martine Lagarrigue