TAMARA DREWE (selon MT)

La séance de rentrée de CinéFemme a fait salle comble avec le film de StephenFrears, Tamara Drewe. En l’absence de Marysia Cukier, il fut présenté avec charme et pertinence par Anne Goreux.
Des adjectifs en vrac : succulent, légér, enchanteur, drôle, juste.

Le film a tout bon, le scénario, les acteurs, la mise en scène. C’est assez rare pour le souligner. L’alchimie entre ces ingrédients s’est organisée pour qu’ils se fondent en une parfaite réussite.

On se souvient des « comédies italiennes ». Serait-il venu le temps de la comédie anglo–saxonne. Avec ce qu’il faut de satire, les réunions d’écrivains ou les ateliers d’écriture, de polars, de perversité, les merveilleuses petites pestes adolescentes, cruelles déclencheuses de catastrophes, de sadisme, sublime déferlement du troupeau de vaches poursuivi par un chien, de vas-et-viens amoureux et d’ébats sexuels .
En prime une campagne anglaise qui a beau être un trou perdu, elle n’en reste pas moins un nostalgique paradis.

Et puis un happy-end comme on n’ose le souhaiter, bravant le moralement correct, avec sa manière de récompenser les beaux et les sympathiques sans se soucier du mérite. (Monique Toussaint)

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