LA JEUNE FILLE ET LES LOUPS

Il n’y aura pas de nouveau miracle.
Ce « Miracle des loups » rendu célèbre dans les années 1960 grâce au film d’André Hunebelle.

Malgré le charme de Laetitia Casta égal à celui de Rosanna Schiaffino, l’histoire de cette jeune fille qui décide, dans la France rurale de l’entre deux-guerres, de devenir vétérinaire est sans intérêt.

Même les féministes convaincues ne seront pas émues par le sort de cette rebelle d’avant Simone de Beauvoir.

Trop de romanesque, de mise en scène décorative et pittoresque découragent l’attention aussi bien disposée soit-elle.

Quant à la confusion des genres - un film populaire n’est pas un film simplet - elle agace

Et avouons-le avec regret, Mademoiselle Casta a moins de dons innés que les loups dont elle est entourée.

Il est dommage que le hasard préside, aussi malencontreusement, aux sorties des films en Belgique.

Et ce faisant ait gommé des écrans une projection qui a fait, cet été, les jolies soirées de la télévision câblée en proposant de l’actrice un profil plus décalé, plus anti-norme.

Celui du rôle qu’elle tenait dans « Le grand appartement » de Pascal Thomas. (m.c.a)