Sans intérêt
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ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES

F.Forestier, Th.Langmann (France 2008 - distributeur : Alternative Films)

Benoît Poelvoorde, Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon

117 min.
30 janvier 2008
ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES

Que penser des producteurs qui consacrent à leurs films un budget marketing dont le nombre de zéros aurait permis à quantité de jeunes réalisateurs de réaliser un premier ou un second long métrage ?

Qu’ils sont inconscients ?
Qu’ils sont conscients que, sans cette débauche de publicité, le film n’attirerait pas le public ?

Dans le brouhaha qui entoure la sortie de films ratés à l’affiche desquels figure une partie de ce qui a été le « gratin » du cinéma français (Delon, Depardieu), il y a quelque chose de désolant, de pathétique et de morbide.

Comme de maquiller les morts pour qu’ils aient l’air encore vivants.

Inutile de perdre son temps à ajouter de la glosse à la glosse - les médias et la rumeur publique ont suffisamment rendu à cet Asterix l’écho qu’il mérite : idiotix.

Benoît Poelvoorde, à force de se vendre, de se compromettre, de faire n’importe quoi, confirme, sous des grimaces qui masquent mal la douleur, ses tendances autodestructrices.

Bien sûr que le cinéma peut occire. La preuve : « Brutus m’a tuer » pourrait témoigner à décharge de celui qui tout récemment encore fut, dans « Cow boy » de Benoît Mariage, un acteur talentueux.

Le cinéma étant protéiforme - Deo gratias - , il peut suicider comme il peut ressusciter.

C’est pourquoi il faut garder confiance. 

Il doit bien exister, quelque part dans un futur filmique, un antidote à la locution qui colle le mieux à l’accablement asterixien : « requiescat in pace » (m.c.a)