Colin Farrell, Sam Rockwell, Woody Harrelson, Christopher Walken, etc.
S’il devait recevoir un prix, Seven Psycopaths serait sans conteste nominé dans la catégorie du meilleur navet de l’année. L’histoire est celle de Marty, un scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Son meilleur ami, Billy, va l’aider en mettant sur sa route, entre une histoire de kidnapping de chiens et une autre, de vrais criminels.
Tout dans ce film frise le degré zéro de profondeur, du jeu des acteurs (mis à part peut-être Christopher Walken en kidnappeur de chien non violent), aux dialogues (dans lesquels le réalisateur a laissé à ses acteurs une large marge d’improvisation) à une mise en scène qui se veut référencée mais qui se limite à être poussive au possible. Quant au schéma du manque d’inspiration, il a été vu et revu à maintes reprises et la trame du film, tout comme le jeu de Colin Farrell, n’y apporte pas une once d’épaisseur.
Après le déjà très ennuyeux et peu crédible Bons Baisers de Bruges (2008), Martin McDonagh poursuit sa route dans un cinéma aux airs nombrilistes, qui plaira certes à la petite troupe d’acteurs qui s’en donne à coeur joie (Woody Harrelson en loser survolté en tête) mais dont l’euphorie ne traversera pas l’écran. Bref, fuyez ces 7 psycopathes, ils ne remplissent vraiment pas leurs rôles.
(Ariane Jauniaux)